Marmande (Lot-et-Garonne) Une vitrine de produits locaux
Le réseau Fermes de Garonne profite des fêtes de Noël pour regrouper ses produits dans une boutique éphémère.
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Pour la troisième année, treize agriculteurs se sont installés dans une boutique du centre-ville de Marmande (Lot-et-Garonne). Avec le soutien de l’agglomération Val de Garonne, ces producteurs ont créé en 2006 le réseau de vente directe les Fermes de Garonne. Ils n’occupent le local que du 4 au 28 décembre, proposant une panoplie de produits locaux, frais ou transformés : agneau, bœuf, canard, fruits, légumes, vins, produits laitiers, spiruline, plantes fleuries… Pour organiser les permanences, les adhérents sont connectés entre eux via le site de planification en ligne Doodle. Chacun tient la boutique deux à trois jours sur le mois, toujours en binôme. Le soir, les agriculteurs font un point sur les ventes et signalent les besoins en réapprovisionnement.
Bonne publicité
« C’est une belle vitrine de tout ce que nous proposons et une bonne publicité pour nous, résume Tiphaine Léglise, productrice de céréales et légumes secs à Grateloup. C’est même le seul moment dans l’année où l’on trouve tous nos produits au même endroit. » Le reste du temps, ces agriculteurs pratiquent la vente directe sur leur exploitation ou participent à des événementiels de l’agglomération.
Paniers à composer
L’expérience est positive : « D’année en année, le résultat de la boutique progresse », explique Laurence Boxberger, productrice de spiruline à Montpouillan. En communiquant sur la convivialité, la transparence et la qualité locale, les exploitants attirent une clientèle, heureuse que leur centre-ville se dynamise. Les Marmandais sont très friands de paniers gourmands à offrir qu’ils peuvent composer selon leurs envies… En début de mois, les gens rentrent pour repérer. Puis, la fréquentation s’intensifie à l’approche des fêtes.
Pour l’instant, Fermes de Garonne ne compte pas monter une boutique permanente : « Il faudrait embaucher un salarié car nous avons déjà beaucoup de travail sur nos exploitations, particulièrement l’été. À treize, nous ne sommes pas sûrs de rentabiliser un tel investissement », précise Tiphaine. « Il nous faudrait aussi davantage de marchandises et de diversité », ajoute Laurence. Cette boutique éphémère en hiver semble, donc, une solution idéale.
Hélène Quenin
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